Au moment où nous avons réalisé notre enquête récurrente auprès de notre « panel » de dirigeants de PMEPMI, c’est-à-dire début novembre, la morosité semblait s’installer. Nous ne relevions pas de dégradation de leur moral par rapport à septembre, mais cela survient cependant après plusieurs mois de baisse. Ainsi en est-il pour notre premier indicateur, celui relatif aux perspectives commerciales à court terme. Le nombre de répondants affirmant les voir s’améliorer se stabilise à 39%. Petite satisfaction du mois, ceux qui envisagent un simple maintien de leurs affaires (45%, +1) gagne un peu le terrain au détriment de ceux qui prévoient par contre un recul de leur activité (16%, -1). Qu’en est-il des budgets prévisionnels « communication et publicité » un indicateur important puisqu’il traduit le dynamisme des acteurs à l’instant T ? De ce point de vue, cela n’est pas catastrophique mais pas fameux non plus. 40% (-1) devraient les augmenter à court terme - pas si mal vu la conjoncture, tandis que 44% (+1) se contenteront de stabiliser la pression et 16% (=) la réduiront. Notre troisième indicateur est également très intéressant, puisqu’il répercute les intentions d’embauche « commerciales » au-delà du turnover habituel. Force est de constater qu’ils sont de plus en plus nombreux, de mois en mois, à rester « l’arme au pied ». 84% (+1) nous assurent vouloir maintenir leur effectif commercial au niveau précédent. Seuls 14% (=) envisagent de l’augmenter et 2 % (-1 quand même), de le réduire.
Remarquons pour finir que le nombre de sans-opinion à nos trois questions récurrentes se situe à des niveaux record : respectivement 17% (+1), 16 % (+1) et 15% (=).
Voilà un signe élevé du ressenti d’incertitude de la part des dirigeants de PME.


