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SITL : l’innovation et le collaboratif

Le SITL 2025, dans un environnement international perturbé, a néanmoins connu une belle affluence, selon l’organisateur RX France : 26 750 participants ont été recensés par RX, du 1er au 3 avril derniers à la Porte de Versailles à Paris, avec « une hausse de 13 % des rendez-vous d’affaires par rapport à 2023 ».

Cet événement, dont nous sommes partenaires, proposait plus de 150 conférences et ateliers autour des enjeux du secteur, et tout particulièrement de la logistique, en intense changement. La thématique d’ensemble du salon était du reste « Métamorphose - Connectons nos intelligences », avec le projet d’être « un catalyseur d’innovation et de coopération ». Le gouvernement fut représenté par Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce et de l’Artisanat, des PME et de l’Economie sociale et solidaire, ainsi que par Philippe Tabarot, ministre des Transports.

Evoquons maintenant quelques nouveautés de ce cru 2025. Tout d’abord, pour la première fois, un espace était consacré au « froid », suite à l’absorption de Selfi, auparavant gérée de manière indépendante par Nouveaux Horizons. Le secteur du froid fait face lui aussi à de nombreux défis, mais les transporteurs spécialisés en la matière se portent mieux que la moyenne, rapporte un observateur averti, Gilles d’Huiteau, dont la société, la Compagnie de l’Arc Atlantique (C2A), exposait précisément dans cette partie du salon.

Pourquoi ? D’une part parce que C2A propose une carte éponyme étudiée pour les besoins des conducteurs de poids-lourds et aussi d’autocars, « une solution particulièrement étudiée pour les parcours internationaux de longue distance ». D’autre part, parce que selon Gilles d’Huiteau, les transporteurs du froid se portent mieux que la moyenne, en raison d’une évolution sectorielle favorable. Une trentaine d’exposants s’étaient retrouvés dans cette partie du salon.

540 exposants

540 exposants en tout, transporteurs, logisticiens et éditeurs de logiciels, dont Conex, leader français des progiciels douaniers. La firme nordiste étend désormais ses ramifications en Europe comme en Belgique, au Royaume-Uni ou Danemark. Conex se trouve au coeur du sujet que l’on aborde actuellement, puisqu’elle permet de produire des déclarations douanières, bases des calculs de droits à payer. Conex fête ses 40 ans cette année, alors que deux événements majeurs concernent en 2025 ses clients chargeurs ou les prestataires auxquels ils font appel pour ce faire. Il s’agit d’un nouveau big-bang, avec l’arrivée prévue de Delta I (import) en juin et de Delta E (export) en fin d’année. Conex s’est préparé pour mettre à la disposition de ses clients de nouvelles versions de son progiciel adaptées à cette évolution réglementaire. Quel est l’impact de l’IA sur ce métier ? Alban Gruson, président du conseil de surveillance, parle plutôt « d’intelligence douanière », mise en place par Conex « afin d’aider le déclarant à établir des classements adéquats de ses marcahndises au sein de la nomenclature OMD (Organisation Mondiale Des Douanes) ». Des développements, dits, « d’océrisation », se poursuivent, afin d’insérer plus rapidement les éléments destinés à produire la déclaration et qui proviennent de sources diverses. L’expansion de Conex est soutenue par les évolutions technologiques et par son développement en Europe (Danemark et Royame-Uni en particulier). Alban Gruson se réjouit d’une « croissance à deux chiffres en 2024 ».